Label Sfeca

S’appuyant sur la certification en vigueur en Angleterre, la SFECA (Société Française pour l’Étude du Comportement Animal) a mis en place un Label permettant de certifier qu’une personne installé sous l’appellation de comportementaliste (quelle qu’en soit l’espèce) ait toutes les compétences nécessaires à l’exercice de son activité.

La SFECA a pour mission de réunir les professionnels du domaine du comportement animal, favoriser la recherche en ce sens  et diffuser leurs contenus.

Ni une formation ni un diplôme mais bel et bien une assurance que le professionnel en question possède toutes les aptitudes et connaissances obligatoires (bases théoriques et expériences pratiques en éthologie), le Label SFECA est délivré pour une période renouvelable de 4 ans, après passage devant un comité de labellisation composé de différents professionnels reconnus (éthologues, vétérinaires, comportementalistes).

Tout labellisé adhère à une charte – liste de principes – à laquelle il s’engage à toujours se conduire. Outre la validation du comité et l’accord à la charte, le label SFECA permet au professionnel d’échanger avec ses pairs, de se nourrir de leurs approches, d’être en constante évolution.

Extraits:

« 2- Compétences: […] Un comportementaliste a l’expertise nécessaire pour remédier à un comportement animal ayant conduit à l’une des conséquences suivantes: une baisse de la qualité de vie de l’animal, de son propriétaire ou d’autres animaux ou personnes, un danger réel ou potentiel pour la sécurité des humains ou des animaux, des nuisances, même minimes, pour le public. »
« 3- Bonnes pratiques: Les comportementalistes s’efforceront de maintenir et développer leurs compétences professionnelles […]. Spécifiquement, le comportementaliste doit:
—–3.3 Reconnaître les limites de ses propres compétences et ne pas effectuer d’études comportementales pour lesquelles il n’est pas formé ou, le cas échéant, pour lesquelles il ne détient pas les qualifications requises
—–3.4 Quand les services qu’il juge nécessaires sont en dehors de ses compétences, rechercher l’assistance nécessaire de tierces personnes ayant les qualifications requises […] »
« 5- Consentement préalable: […] Spécifiquement, le comportementaliste doit :
—–5.1 S’abstenir de tenir des propos exagérés, sensationnalistes ou non justifiables quant à l’efficacité de ses méthodes ou des produits qu’il emploie, d’en faire une publicité qui pourrait engendrer des attentes irréalistes, et d’induire en erreur les propriétaires des animaux en ce qui concerne la nature et les conséquences probables de l’intervention en question »[…]

Pour lire la charte dans sa totalité, suivre le lien.