Les troubles du développement : L’importance des 1ères semaines chez le chien
Vous êtes sur le point d’acquérir un chiot, vous visitez des élevages ou vous rencontrez des propriétaires – ou vous souhaitez vous-même entreprendre une saillie pour transmettre les super-gènes de votre chienne bien-aimée. Vous vous imaginez déjà votre bébé-chien sous le bras, et vous rêvez de qui il deviendra.
Ou peut-être, simplement, que vous pensez que « tel maitre, tel chien » ; que le chien insupportable du voisin, celui qui saute partout et tire si fort sur sa laisse, est forcément « mal-élevé ». Que ce chien que vous croisez en balade, qui courbe l’échine en permanence, est visiblement battu.
Voici un article « alerte », un article de prévention. Quelques mots qui soulignent l’importance des premières semaines. Le bon développement d’un chiot, c’est un programme complexe. Comme pour nos bébés d’hommes, nombreuses sont les étapes cruciales qu’ils auront à traverser ; pour une construction efficace, pour faire d’eux des adultes stables.
Les deux premiers mois de la vie de votre chien joueront un rôle primordial dans sa construction : ce sont les bases, et sans bases solides, tout est bancal. Pour bien grandir pendant ces 8 semaines, nos bébés-chiens ont besoin de 2 éléments indiscutables. D’une mère présente, disponible et compétente – ou le cas échéant, d’une super-maman de remplacement – et d’un environnement propice aux découvertes en tout genre.
On estime l’apport génétique dans le comportement à seulement 20 %. Soit 80% destinés aux apprentissages… C’est dire l’importance des conditions d’élevage, au même titre que la vôtre. Vos actions, vos interventions, ses découvertes… et son éleveur.
Certes, certains chiots sont comme certains enfants : vaillants, d’excellente constitution. Il en est bien sûr qui naissent dans des contextes identiques à ceux qui vont suivre, et qui se portent très bien. Mais que se passe-t-il, le cas échéant, lorsque bébé n’est pas bien encadré ? Que risque-t-il, à ce moment, à être isolé de sa mère ? Quels sont concrètement les dangers de faire naitre un chiot dans des conditions inadaptées pour lui ?
Tour d’horizon des différents couacs – pas négligeables – du développement normal de nos compagnons à poils.
PARTIE 1: Comportement gênant, trouble du comportement et syndrome.
Avant tout, clarifions les termes. Nous faisons une différence – et elle est importante – entre comportement gênant, et trouble du comportement.
Un comportement gênant est un comportement normal pour le chien mais dérangeant pour le propriétaire ou la société humaine. Par exemple, quand votre toutou plaque sa grosse truffe sur l’entrejambe de vos invités, c’est un comportement gênant, mais tout à fait normal. Quand votre chien qui vit en appartement dans un immeuble aux murs fins comme du papier toilette, aboie dès qu’un voisin passe, c’est gênant, mais normal. Nous pouvons toujours travailler sur ces comportements, pour les améliorer, mais nous ne les supprimons jamais : faisant parti du répertoire comportemental normal du chien, nous ne pouvons les éradiquer. Dans notre premier exemple, nous allons rediriger l’attention du chien au maximum afin de diminuer l’intensité du comportement. Dans le second, nous allons valoriser l’action du chien afin de l’encadrer au mieux dans le but, toujours, de diminuer l’intensité du comportement, et réduire ainsi les nuisances au minimum.
Un trouble du comportement est une anomalie. Un dysfonctionnement dans le comportement lui-même ou dans la relation par rapport au comportement habituel dans un contexte donné. Si votre chien tourne autour de sa queue comme pour vouloir l’attraper chaque fois qu’il est un peu frustré ou excité, c’est une anomalie : cette action (vaine, sans queue ni tête) n’existe pas dans le répertoire comportemental normal de votre chien : c’est un dysfonctionnement.Dans le cas du trouble, nous pouvons aussi travailler. Nous pouvons améliorer la situation jusqu’à suppression complète de l’existence du trouble.
Le syndrome, lui, est un trouble du comportement comportant un ensemble de symptômes le caractérisant. C’est-à-dire que pour entrer dans la case « syndrome X », nous devrons relever chez votre chien un nombre d’items (de points) obligatoires prédéfinis.
Entre trouble du comportement et trouble du développement, la notion est simple : les troubles du développement sont ceux dont les origines proviennent de cette période. Ce sont les troubles associés aux déficits dans le développement normal de votre chien. Les troubles du développement sont comme un handicap de départ; nous pouvons améliorer la situation de chacun, rendre plus confortable la qualité de vie du chien comme de son humain, mais nous ne pouvons éradiquer complètement les symptômes existants.
Un trouble du développement sera forcément perceptible assez tôt dans la vie du chien – bien qu’il soit extrêmement rare qu’à l’âge d’acquisition nous puissions observer leur existence – ils apparaissent durant l’enfance ou l’adolescence de votre compagnon. Toujours sérieux, les séquelles chez l’individu sont nombreuses.
NB : Ceci est un article, une façon pour vous d’en apprendre plus sur le comportement du chien, et un avertissement quant à l’acquisition d’un chiot ou le lancement dans une saillie. Ce n’est en aucune façon un guide à poser des diagnostics. Seul un comportementaliste est en mesure de vous donner des réponses, et toutes les pathologies susmentionnées doivent faire l’objet d’une consultation chez un vétérinaire comportementaliste.
PARTIE 2: Les troubles liés au développement (enfance & adolescence) de votre chien.
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Des troubles de l’équilibre émotionnel
Vous souvenez-vous de l’homéostasie sensorielle, ce précieux équilibre qui s’établit entre un individu et son environnement au cours de cette période de développement ? Nous l’avions évoqué au cours de notre précédent article: « l’attachement ».
Entre 5 et 7 semaines, le chiot, grâce à sa capacité à explorer l’environnement et au moyen d’un bon contrôle moteur, se constitue un genre de « base de données des expériences ». Ce système référentiel lui permettra de retrouver une stabilité émotionnelle face à une situation donnée, dès lors que son seuil n’est pas dépassé. S’il a grandi dans un environnement adapté, son seuil sera élevé. S’il a évolué en milieu trop pauvre en stimuli, son seuil sera bas. L’individu dans cette situation, perturbé par son environnement (car réagissant alors à toutes ses fluctuations), n’est alors pas en mesure de retourner par lui-même à l’état d’équilibre.
Nous appelons cette dysfonction un « trouble de l’homéostasie sensorielle ».
Également mis en cause parmi ce défaut du filtre deux syndromes : Le syndrome « hyperactivité-hypersensibilité » (Hs-Ha pour les intimes), et le syndrome « de privation sensorielle ».
Le syndrome de privation sensorielle, répandu, est caractérisé par l’incapacité du chien à gérer les informations de l’environnement. Les manifestations vont de la phobie (le chien, plongé dans sa peur, est alors incapable de retourner à l’état d’apaisement), l’anxiété permanente et la dépression.
Au-delà d’un stade phobique, notre chien est un chien inhibé en permanence, dont le comportement exploratoire (le comportement que vous observez en balade) est indéniablement affecté. Il va au-devant des stimuli environnants dans des postures typiques, donnant d’un point de vue extérieur, l’impression que ses pieds se trouvent figés dans le sol ; que seule sa tête part en exploration. C’est un chien qui adopte toujours une posture basse, qui fuit, qui tremble, qui n’a aucune aptitude à l’affrontement.
Cet état, chronique, évoluera en anxiété. L’insécurité, l’hypervigilance sont de mise et il ne sait s’en sortir : souvenez-vous, c’est un chien qui n’est pas armé pour retrouver son équilibre interne lorsqu’il est face au stress.
Au dernier stade, c’est la dépression. Le state ultime, l’état d’urgence. Le chiot ne se déplace plus, il est prostré. Il ne s’alimente que la nuit, fait ses besoins là où il est, ne dort plus correctement.
Risquent d’arriver chez vous atteint de ce syndrome :
-Tous les petits ayant évolués en milieu trop pauvre en stimulation (grange, cage etc.)
-Tous les petits ayant souffert d’une absence d’attachement à la mère : la qualité du lien étant insuffisant, les petits n’ont pas de point de sécurisation et leur exploration s’en trouve atrophiée ou absente. Les petits sont alors incapables de se constituer une base de données suffisante pour générer un seuil d’homéostasie sensorielle élevé (voir l’article « l’attachement »).
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Un trouble des auto-contrôles
Le syndrome Hyperactivité-hypersensibilité porte bien son nom. Il rentre aussi bien dans notre précédent point, comme dans celui-ci. Ce syndrome, très difficile à vivre pour le chien comme pour son propriétaire, est lui aussi tristement connu. Très lourde à supporter, cette pathologie est responsable de nombreux abandons, pour les raisons qui vont suivre, et élevant ainsi les propriétaires qui s’accrochent au rang de héros.
L’Hs-Ha se défini comme un déficit d’acquisition des auto-contrôles dû à un mauvais maternage (vous vous souvenez, ce fameux apprentissage de la morsure inhibée ? Lorsque les chiots jouent entre eux en imitant la bagarre et les postures des grands, et que l’un d’eux blesse son petit frère, ou sa grande sœur… maman arrive et corrige le petit fautif. Il devra se calmer, et moduler sa puissance comme sa morsure pour y retourner. C’est ça, l’apprentissage des auto-contrôles ! (voir l’article « les aventures de Boxon le chiot: morsure et inhibition ») associé à un défaut de notre précédent filtre sensoriel. C’est un chien qui, petit, n’a pas profité de l’encadrement d’une maman compétente qui, pendant les jeux avec sa fratrie, lui aurait permis d’acquérir un contrôle moteur suffisant. Cela se traduit par une hypersensibilité (Hs) à toutes les stimulations de l’environnement, associé à un état hyperproductif (Le « Ha » de « hyperactif »).
Le résultat donne un chien brutal, excitable, rarement fatigué. L’adulte Hs-Ha sur-réagit à toute stimulation de façon identique (une feuille, une odeur, un mouvement, un son… pareil !) et ce quel que soit son réel intérêt. C’est un chien qui est toujours « trop » (« hyper »), et tout se passe chez lui comme s’il n’était pas muni du bouton « off ».
Attention, nous sommes loin du cas du chiot fougueux qui dès 20h le soir, tourne dans la maison comme un diable de Tasmanie pour s’endormir sagement après 1h de dégâts en tous genres. L’Hs-Ha, lui, ne bénéficie d’aucune pause dans son esprit, si bien que la qualité de son sommeil s’en trouve vite affecté, avec les conséquences associées.
Risquent d’arriver chez vous atteint de ce syndrome les chiots qui proviennent de lieux suivants :
-Producteurs dont la femelle reproductrice était trop jeune, trop âgée ou trop fatiguée. Dans ces trois cas, la maman peut se désintéresser de l’éducation de ses chiots. C’est le cas potentiel aussi d’une maman qui aurait accouché sous césarienne, et dont les processus d’attachement n’auraient pas été efficaces.
-Producteur séparant la mère de ses chiots de façon trop prolongée – pour des raisons médicales ou de fonctionnement de l’élevage – sans remplacer l’absence de la mère par une mère de substitution.
-Producteurs conservant un trop grand nombre de chiots dans la portée, rendant ainsi l’éducation trop compliquée ou trop éparse pour la mère débordée sans suppléer la maman d’autres femelles actives dans l’éducation.
-Conditions de détention pauvre en stimuli.
(Je reviendrais sur ce syndrome sur un article spécifique.)
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Un trouble de l’attachement
Si le chien Hs-Ha n’a pas eu beaucoup de chance avec maman, il en est d’autres qui en auront eu moins encore. Je vous renvoi pour ce paragraphe si ce n’est pas déjà fait, vers l’article « l’attachement » qui, s’il est lié d’une façon générale à notre thème du jour, l’est parfaitement pour ce qui va suivre.
Une absence totale de maternage (par la mère ou une bonne remplaçante) durant le 1er mois du chiot aura des conséquences sévères sur son équilibre. Faites le parallèle avec des bébés humains…. Que donnerait une fratrie de bébé d’hommes s’ils étaient laissés seuls en permanence ? Vous avez deviné. Les petits chiots en « dépression de détachement précoce » sont inertes plutôt qu’inhibés, ils ne jouent pas, ils n’explorent pas (pas même les pieds enfoncés dans le sol comme notre ami en syndrome de privation), ne communiquent pas. Leur état réclame une prise en charge immédiate.
Sont concernés les chiots suivants :
-Ceux dont la maman est décédée, ou qu’elle a été retirée à ses chiots pour des raisons variées (bonnes ou mauvaises) et dont la présence n’aurait pas été remplacée. Une petite fratrie (1, 2 ou 3 chiots) dans ces cas de figures en augmenterait les risques.
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Un trouble des conduites sociales
A partir de la 3ème semaine, les bébés chiens sont compétents d’un point de vue moteur et sensoriel. La 3ème semaine souvenez-vous, c’est le début de la période de socialisation. Durant celle-ci, les fratries développeront leur capacité à vivre en groupe. Par imitation de leur mère notamment, et des autres adultes qu’ils ont parfois la chance de fréquenter, ils apprendront les codes de communication et les rituels essentiels à la vie en groupe (voir l’article : « les aventures de Boxon le chiot : premières rencontres »). Si, à cette période, notre chiot est retiré à sa mère, alors il arrivera chez nous plein de lacunes.
Lorsqu’ils jouent et lorsqu’ils se frottent aux adultes, nos bébés chiens apprennent les différentes postures essentielles à la survie. Ils apprennent surtout – et c’est ça quand on est petit – à se soumettre. A respecter les adultes, et à respecter l’autre. C’est un peu notre équivalent du « s’il te plait », et du « pardon ». N’avez-vous jamais (et je plaide coupable) pesté contre un de nos congénère qui ne respecte pas la politesse ?
Le chien victime d’une « dyssocialisation primaire » (c’est ainsi qu’on l’appelle) est un chien agressif, irritable, incapable de se soumettre. C’est un toutou inapte à la vie en groupe, qui vit sous l’impulsion de ses désirs. On dit de lui qu’il est « délinquant »… et son destin est souvent sombre.
Sont à risque les chiens provenant des situations suivantes :
-Les chiens retirés précocement à leur mère dès le 1er mois, pour des raisons de logistique de l’élevage ou pour toute autre raison, sans suppléance rigoureuse.
-Les chiens n’ayant pas pu profiter d’un maternage suffisant, notamment lors des jeux et de la prise alimentaire.
-Les chiens confiés à des maitres débutants, qui auraient tendance à éviter toute interdiction ou restriction.
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Un trouble de l’imprégnation à l’espèce
Durant cette même 3ème phase de socialisation a lieu un phénomène important, dit « phénomène d’imprégnation ». L’imprégnation, qui débute à 3 semaines, c’est ce processus durant lequel votre chiot s’identifie à sa propre espèce. C’est grâce à lui qu’il sait qu’il est un chien, ce qui n’est pas rien !!
Savoir qu’on appartient à telle espèce, c’est reconnaitre les siens. C’est apprendre d’eux ; en les observant, en les imitant. Et c’est reconnaitre en eux des partenaires sexuels possibles.
« L’imprégnation hétérospécifique » (qui vient de « hétéro » = autre/différent et « spécifique » = de l’espèce) c’est le cas du chiot que l’on récupère avant trois semaines. Le cas du bébé-chien qui a échappé à une mort certaine, et pour qui l’on s’inquiète chaque jour, au point de ne pas le laisser faire ; par peur de l’accident, peur de la rencontre, du coup de dent… Le risque de ce bébé là – ce bébé qui ne connait que vous et les humains – c’est qu’il ne sache pas qu’il est un chien. On plaisante souvent au sujet de Max ou Médor, ces chiens qui tentent d’imiter Félix en s’étirant sur l’arbre à chat. Notre cas est différent, car notre chien n’imite pas, il « est » (ou plutôt il croît être). Comme il n’a vu que nous, il s’est imprégné à notre espèce. A la puberté (l’âge de la maturité sexuelle), il tentera de s’accoupler … avec nous !
Attention, si cela peut prêter à rire, ce comportement ne dois pas être pris à la légère. L’acceptation de cet état par le propriétaire ne ferait que favoriser le terrain pour d’autres troubles… mais du comportement cette fois !
Attention : les chiens peuvent chevaucher vos jambes pour plein d’autres raisons. Encore une fois et dans toutes les situations, pas de diagnostic arbitraire 😉 !
Sont à risques les chiens suivants :
-Ceux récupérés à 3 semaines ou moins et dont les contacts avec leurs congénères ont été absents pendant la période d’imprégnation, volontairement ou pas.
PARTIE 3 : CONCLUSIONS
Nos chiots naissent sourds, aveugles, et totalement tributaires de leur mère. Ils ne sont pas même capables de reconnaitre leur mère comme étant la leur ; seule la maman est attachée à ses petits. En seulement 15 jours, ils voient, et ils s’attachent. Ils reconnaissent leur mère à son odeur, à son aspect. Au bout de 3 semaines, ils entendent, s’imprègnent à leur espèce, déterminent leur aptitude à l’équilibre. Ils jouent, s’instruisent, observent, apprennent à vivre en groupe. Nos loulous-chiens vivent un développement rapide, et chaque jour compte. Chaque jour, une nouveauté se passe, construisant pas à pas le chien qu’il pourra être demain.
L’élevage est important. Le producteur, quel qu’il soit, professionnel ou amateur, est important. Sa mère, sa présence, sa stabilité, les conditions de sa naissance… tous ces éléments sont importants.
On ne peut faire naitre des chiots dans des usines, ni dans des zones désertiques. La sélection naturelle n’a pas sa place ici : VOUS êtes responsable de l’avenir de nos chiens. Vous avez le pouvoir, par la connaissance, de cesser la production « sauvage », 1ère responsable du foisonnement des chiens atteints par un trouble du développement.
Visitez la maternité. Rencontrez la mère. Posez des questions ! Et assurez-vous de la viabilité des réponses. Nul n’est jamais gêné lorsqu’il produit un travail bien fait 😉
Enfin, rien n’est jamais fini. L’amélioration de la qualité de vie est possible pour un pourcentage extrêmement favorable.
Aussi, concernant ce chien mal-élevé, et cet autre prétendu maltraité… prenez du recul !
« Une absence d’attachement ou une mauvaise qualité de celui-ci est responsable au moins en grande partie de troubles du développement irréversibles. Syndrome HS/HA, Dyssocialisation primaire, et même Syndrome de privation sensorielle trouvent totalement ou partiellement origines dans ce phénomène. La responsabilité du producteur – qu’il soit éleveur professionnel ou particulier prit de cours – est entière, bien que d’un point de vue légal complètement ignoré. L’examen de confirmation pour les chiens de races nous prémunissent plus ou moins de trop de dérives mais, le retrait de la sélection des chiens présentant des troubles du développement ou du comportement n’étant pas le but premier (celui-ci est la conformité au standard et la bonne santé physique), cet examen est loin d’être une solution infaillible. D’autant que nous l’avons vu, une mère saine et stable, mais absente, provoque les mêmes dégâts. » (extrait article « l’attachement »)
A bientôt pour un nouvel article !
Sources : P.Pageat « Pathologie du comportement du chien », I; Vieira « Comportement du chien clinique et thérapeutique »